Dans la forêt boréale où des notes de sapin baumier chatouillent le nez, le lièvre variable, dépose ses oreilles gris sable sur mes genoux. Moment rare, où je dois user de toute ma volonté pour ne pas l'écraser contre mon envolée coutumière d'un trop. Alors, je demeure calme et gratouille son pelage doux, hésitante sur la norme des distances à maintenir avec les lagomorphes. Parfois, d'un souffle, il me déboule dans son terrier cosmique, mais, pour l'heure, c'est le boulier des grandes chaleurs. Demeurent ces îlots de fraîcheur au cœur d'une embardée balsamique d'épinettes noires, du bonheur vanillé des lichens et ce fumet oriental d'un tapis d'hypne dorée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Que nada
Depuis près de sept années, en discontinu, dans un lieu de confiance qui donne envie de dérouler le fil de ta vie, tu démêles activement les...
-
L'archer concentré, à cibler mille fois, le blason, en oublie l'animal niché dans le sode-guchi de son haori , lors des visées. Chaq...
-
Il aura fallu toute la force des possibles pour s'arracher à la plaque Pacifique, celle qui tapisse la forme et le fond. Impossible écon...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire