Observe ce qui tremble par touche,
immobile devant les quatre vents de la Terre.
Devant la totalité de l'espace conçu.
Tout est ouvert mais aucun souffle n'abîme le lieu.
La terre est retournée, mais le semeur dors avec l'ivraie.
De ce point inatteignable, le regard en plongé,
détroussant la perspective — Que vois-tu ?
Les mouvements fixes se font attendre.
Il aura fallu ton passage sur Terre,
pour faire basculer le centre avec ta faim d'ogre.
Tes audaces déracinent l'ancien et sèment le nouveau,
à mesure d'appétences; tes élans forment
des madrigaux primitifs pour dieux jaloux.
Avec bienveillance pour le « regardeur »,
demande au terrible Borée de blanchir le décor,
au pluvieux Notos de l'inonder.
De ma part, supplie Euros de faire tonner,
que la douceur de Zéphir berce notre vue.
Sous le chant du huard,
souhaite que notre monde retrouve
le balancement indigène des iris;
le fil de son histoire, ses mythes,
afin que se tissent les aubes opalescentes.
[2024-06-29 | 2025-08-05]
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