Lorsque la toile, au travers de l'écume de l'aube,
offre soleil blanc et fixe son halo de pur cyan,
les serres du pèlerin plient devant la clarté
de l'onde infléchie – diffusion sacrement en diffraction.
Le faucon fixe le shimenawa au cou du pin blanc.
Perpétuel élan, l'arbre signe d'une aiguille
qui, une fois détachée du brise-vent,
pénètre surface du lac tel un Plongeon imbrin.
Chaque chute de cône, par ricochet fait émission,
ultrasons vibrant sur les monts, les éternels vallons.
Parvient alors au pavillon, l'inaudible fragile vérité,
occultée par le commun et les uns –
devant tant de beauté, quel est le nombre de foi
qui retourne l'âme au centre du souffle,
voir qu'il n'y a pas de simple conjoncture.
« Rapture. »
mercredi 3 septembre 2025
L'aiguille sur le pavillon
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