L'image claire de mes parents assis sur le divan des grands-parents. Les frères et sœurs de ma mère, fort nombreux, discutent entre eux, comme si nous étions absents. La colère de la « madre », qui, pour se venger, me signe des insultes sur les habillements des uns et les mimiques des autres; l'incommensurable ennui de mon père, si brillant, me signant l'insignifiance de ces gens. Et l'enfant, obligée de traduire des faussetés pour ne heurter ni blesser cette soi-disant famille, qui n'avait de nom que son comportement.
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Ma nuit la plus longue
D'un voile mince entre les mondes — de deux révolutions d'absence sur la courbure de mon espace-temps — ta parole claire, ton coeur...
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Le souffle esquisse une sensation dans l'air, avant que sa venue soit à peine audible, son arrivée par le fer. Réaction d'une fracti...
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Deux roches noires pour tes yeux, sélectionnées dans la rivière claire, creusées en orbites par tes soins. La qualité des regards est tienne...
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La parole au creux du ventre Conscience dans les yeux Dialogue dans l'oreille Connaissance dans la bouche
Je garde l'impression d'avoir déjà vu une photo de tes parents, mais c'est peut-être un souvenir imaginé. 50% de chances que ce soit vrai.
RépondreSupprimerPossible dans un ailleurs, mais je suis certaine que ton imaginaire est plus vrai que la vérité.
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